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Association de protection animale pour Chiens, Chats et Nacs abandonnés dans le Nord-Pas-de-Calais

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dimanche 22 décembre 2024

Témoignage Django (2022)

Django

Au bout de quelques semaines dans un nouvel appartement à Lille, à quelques pas de la Citadelle, j’ai remarqué le grand nombre de petits teckels trop mignons qui se promenaient au parc. J’ai commencé à regarder s’il y en avait à l’adoption et l’annonce “petit cœur à adopter” de Django a retenu mon attention. 

Petit teckel croisé de 10 ans, abandonné en Espagne avec son regard plein d’amour. Ayant vécu avec un grand chien en maison mais jamais un petit en appartement, je me suis renseignée auprès de Sylvie à Canin sans famille qui m’a rassuré que Django pourrait très bien vivre en appartement avec des sorties régulières. C’était parfait en étant en télétravail et à une centaine de mètres du parc. Avec mon compagnon (qui n’était pas encore convaincu de cette adoption) on est allé rencontrer Django à Valenciennes le lendemain. 
En entendant les chiens qui aboyaient en arrivant chez la famille d’accueil, on craignait que ça pouvait poser problème pour nos voisins en appartement. Cependant, dès qu’on nous a ouvert la porte, on a remarqué que le petit Django n’aboyait pas du tout, il attendait sagement des câlins et une nouvelle famille. 
Coup de cœur toute suite. Un an plus tard nous avons aucun doute que c’est la meilleure des décisions d’avoir adopté ce “petit cœur”. 
Django est vraiment le chien parfait. En effet l’annonce n’avait pas menti, on peut l’emmener partout, tout le monde l’adore. Il est câlin et calme mais aussi très joueur, malgré le fait d’avoir fêté ses 11 ans. Par contre, il ne voit pas grandes choses et donc c’est souvent nous qui allons chercher la balle à sa place. 
Django est vite devenu la star de la famille et on a très vite remarqué qu’il se croit humain plutôt que chien. Chez lui, ou chez les autres (même quand il y a un autre chien), c’est Django qui décide de sa place dans le canapé ou sur les genoux. En résumé, Django est le chien que je n’avais pas imaginé dans mes propres rêves et mon compagnon, actuellement en reconversion professionnel, est devenu complétement gaga de ce petit cœur. Il n’imagine pas une seconde son projet professionnel sans y intégrer Django. 

Merci beaucoup à Canin sans famille pour le travail que vous faites pour donner une deuxième chance à ces animaux plein d’amour. Nous vous sommes tellement reconnaissants pour Django et tout ce qu’il nous apporte aujourd’hui.

Sophie



samedi 30 novembre 2024

Témoignage de Uzko

Uzko, 

Abandonné, attaché dans un champ avec ses gamelles et un sac de croquettes, ce petit labrador d’environ 6 mois attendait que quelqu’un pose son regard sur lui. Ce qui fut le cas par une de mes connaissances. Un petit mot sur lequel était inscrit : Mon maître ne veut plus de moi si vous voulez prenez moi se trouvait dans son sac. Uzko a eu beaucoup de chance de retomber sur une personne qui avait de bonnes intentions sinon où serait- il en ce moment parti en chien de garde ? trafic de chiens ? dans un chenil ? battu ? Ou peut -être serait- il mort de froid. Ce sont malheureusement des choses qui arrivent pour ces pauvres chiens abandonnés dans la nature. Beaucoup d’animaux de compagnie vivent le même sort les gens n’ont plus aucun respect pour tous ces petits cœurs. Apres quelques recherches nous avons pu trouver la famille idéale pour ce petit chiot qui n’avait aucune base (une famille patiente, respectueuse, et dans un premier temps disponible était nécessaire). Amelie et son conjoint étaient les heureux élus et depuis l’adoption Uzko s’améliore de jour en jour. Vous pourrez ainsi le constater dans le petit témoignage qu’ils ont fait. Un grand merci à Amelie et à son compagnon pour cette belle adoption. Prendre le temps, ce n’est plus donner à tout le monde malheureusement. Les gens voulant du parfait dès le départ. Ils exigent de leur animal ce que eux ne sont pas. L’association est contente de les avoir trouvés.

Témoignage de sa famille : Nous avons vu sur Facebook l'annonce d'Uzko (anciennement Marco) nous avons été touchés par son histoire. Nous cherchions à adopter depuis plusieurs semaines et attendions le coup de cœur. C'est chose faite avec sa petite bouille toute triste sur la 1ère photo que nous avions vu.

Nous n'avons pas hésité une seule seconde à faire 2h de route (aller) pour le voir et pourquoi pas repartir avec. (La prévisite étant faite).

C'est avec un grand bonheur que nous sommes repartis avec Uzko. Quelques semaines après son arrivée, impossible de le faire grossir malgré l'augmentation régulière des quantités, nous avons donc changé de marque, en accord avec notre vétérinaire. Aujourd'hui il pèse plus de 19 kg contre 15 à son arrivée.

Uzko était un chien rempli de stress et a développé un hyper attachement, au point qu'il ne pouvait pas rester seul et détruisait tout ce qu'il pouvait. Nous devions faire appel à une dogsitteuse quand nous n'avions pas d'autre choix que de nous absenter.

Nous savions qu'adopter n'était pas une mince affaire.

Aujourd'hui, avec beaucoup d'amour, de bienveillance, de patience et surtout grâce à notre éducateur comportementaliste, Uzko peut rester seul au moins 1h30 (on y travaille chaque jour) et ne détruit plus rien.

Grâce à Uzko, nous sommes les plus heureux du monde.

Merci à l'association de nous avoir fait confiance.



dimanche 17 novembre 2024

Témoignage Keko et Patapouf

Keko et Patapouf

Keko et Patapouf, 2 chihuahuas de 2 ans et de 4 ans respectivement, sont entrés dans ma vie il y a 1 an pour l’un et 4 mois pour l’autre. Grâce à « Canin sans famille » qui les a pris sous son aile, ces 2 loulous, comme de nombreux autres protégés de l’association, ont eu une seconde chance et coulent désormais des jours heureux pour mon plus grand bonheur.

C’est en septembre 2021 que Keko a intégré notre p’tite tribu constituée de ma fille, Anaïs, âgée de 7 ans, de notre chienne, Asia, et de notre chatte, Fripouille. Les débuts n’ont pas été faciles pour Keko : en effet, il semblerait que ce chichi espagnol ait connu maltraitance et violence physique. C’était un chien méfiant et apeuré qui ne se laissait pas approcher. Il était en permanence sur la défensive, grognait, montrait les crocs et n’hésitait pas à mordre pensant qu’on lui voulait du mal. Le simple fait de voir une main le faisait fuir, la queue entre les jambes, pour se cacher sous une table ou des chaises. Il avait également un comportement très agressif au moment de ses repas, défendant avec hargne sa gamelle. Les promenades étaient compliquées pour lui : de toute évidence Keko ne se sentait pas en sécurité et avait peur de tout. Il cherchait à rebrousser chemin pour rentrer à la maison au plus vite.

À côté de ça, on sentait qu’il était à la recherche d’affection. Dès les premiers jours, Keko me suivait partout et demandait sans cesse à venir sur mes genoux. Je me souviens avec émotion le jour où je suis allée le chercher : sa famille d’accueil m’a tendu Keko pour que je le prenne dans les bras et que l’on fasse plus ample connaissance. Je m’attendais à ce qu’il cherche à se dégager, à un moment ou à un autre, pour retrouver le réconfort de sa famille d’accueil ou la sécurité des lieux familiers. Mais non, absolument pas, il est resté blotti contre moi et, à ma grande surprise, il n’a jamais essayé de partir. La magie avait opéré. J’étais tombée sous le charme de ce petit être et lui semblait déjà m’avoir adoptée. Lors du voyage du retour (habitant à Chartres, il a fallu plusieurs heures de route), c’est mon ami qui a conduit pour que je puisse prendre Keko sur mes genoux, continuer à créer du lien et à le rassurer. Il s’est lobé contre moi et a dormi tout du long. Il semblait en confiance, comme s’il avait compris que désormais nous étions liés et faisions partie de la même tribu.

Une fois à la maison, Keko m’a encore surprise car son comportement vis-à-vis de la gamelle a été bien moins agressif que ce que j’avais pu voir dans les vidéos envoyées par l’association. Je lui ai donné à manger dans la pièce de vie et me suis éloignée pour le laisser tranquille afin qu’il ne stresse pas à l’idée de devoir défendre sa nourriture. J’ai toujours respecté son besoin d’espace et de tranquillité au moment des repas. Au fil du temps il s’est apaisé et aujourd’hui les 3 chiens mangent chacun dans leur gamelle, à 1 m de distance à peine les uns des autres, et tout se passe à merveille.

Patience et amour, voilà, tout simplement, les ingrédients qui ont permis de guérir peu à peu Keko de son traumatisme de chien battu. Lorsqu’il se cachait sous la table et n’osait pas venir à moi, que ce soit pour une balade, une caresse, une friandise ou pour monter à l’étage, je prenais toujours le temps nécessaire pour lui parler avec douceur afin qu’il comprenne qu’il était en sécurité, qu’il prenne confiance et qu’il finisse par venir à moi. De même, avec le temps, je lui ai montré qu’une main pouvait aussi caresser et être agréable. Au début, il était impossible de le caresser au niveau de l’arrière-train (probablement un endroit qui avait souffert de coups). Maintenant, je lui fais des papouilles absolument partout, partout, partout, et il adore ça !

Même si au départ Keko faisait ses besoins à l’intérieur en raison du changement d’environnement, même s’il me fuyait et qu’il est arrivé qu’il me morde tellement il était craintif, je me suis immédiatement attachée à lui de manière inconditionnelle. J’avais tellement d’amour à donner que rapidement, en m’apercevant que Keko essayait de jouer avec Asia qui, du haut de ses 16 ans, n’avait absolument pas les mêmes envies, une idée a germé en moi et malgré les réticences de mon entourage (qui considérait que cela constituerait trop de contraintes, que je n’aurais plus de vacances…) j’ai souhaité adopter un autre petit chien. J’avais ce besoin impératif de sauver une autre vie et de créer un cocon où Keko et son futur copain pourraient s’épanouir ensemble. Pour ma part, j’avais l’intime conviction que c’était la bonne chose à faire. En ayant à l’esprit tout ce que cela pouvait engendrer comme conséquences, j’ai écouté mon cœur et c’est ainsi que Patapouf est arrivé dans notre tribu.

Ce chihuahua n’a pas eu, semble-t-il, de traumatisme avant d’arriver à l’association, en dehors évidemment de l’abandon en lui-même. Il avait d’ailleurs conservé son panier et ses doudous, ce que je trouve extra car ces objets familiers lui ont permis de faire une transition moins brusque entre son ancienne vie et sa nouvelle vie. Que dire sur Patapouf ? C’est un chichi adorable et hyper attachant. Il sait parfaitement marcher en laisse, il est obéissant et extrêmement câlin, un vrai pot de colle ! Et quand il se met tout contre moi et me regarde droit dans les yeux, je sens en lui une sincérité et un amour tels que je fonds littéralement pour ce choupinou d’amour.

Son point faible, parce qu’il en fallait un, sinon ce serait bien trop facile : les aboiements. Et oui, comme tout chihuahua qui se respecte, il défend ardemment son territoire et sa maîtresse. Le souci c’est qu’il ne sait pas s’arrêter et qu’il entraîne son copain Keko. Encore une fois, je compte sur le temps, la patience et la douceur pour qu’ils apprennent à ne pas réagir au quart de tour au moindre petit bruit et à se calmer un peu plus rapidement. Pour ça, je les rassure dès qu’ils aboient en leur disant « Non… Tranquille... Chut… Ce n’est rien… ». Puis je les caresse pour les apaiser. C’est un travail de longue haleine mais qui finira par porter ses fruits.

Keko et Patapouf se sont tout de suite entendus. Je ne pouvais pas mieux rêver. Ils jouent ensemble, dorment ensemble, se promènent ensemble, me suivent partout ensemble… et se chamaillent ensemble ! Autant dire qu’ils ne se quittent plus. Je les ai surnommés mon Yin et mon Yang. Ils sont une source d’amour, de joie et de rigolade inestimable.

L’adoption est une belle expérience et je souhaite beaucoup de bonheur à tous les adoptés ainsi qu’à tous les adoptants de « Canin sans famille ». Je voudrais également en profiter pour remercier et encourager les bénévoles de l’association qui font un travail formidable pour tous ces animaux dans le besoin.

Cidalia.


Patapouf et Keko, mon Yin et mon Yang.




dimanche 27 octobre 2024

Témoignage Pépito

Ne pouvant plus subvenir à ses besoins, les maîtres de Pepito nous l’ont confié.

A peine arrivé direction vétérinaire il avait la peau sur les os. Il a donc fallu dans un premier temps qu’il reprenne du poids avant de le castrer.

Après de nombreux soins vétérinaires indispensables Pepito a repris deux kilos il en faisait dorénavant quatre. C’était un charmant pinscher de 6 ans.

De nature calme, il avait aussi des moments de folie et de jeux.

Il s’entendait très bien avec ses copains chiens mais il aboyait un peu après les chats même s’il ne leur faisait aucun mal.

Il adorait les câlins, et était genre pot de colle. Il a donc fallu trouver une personne disponible indispensable pour son bien-être.

Nous l’avons trouvé et Pepito vit heureux dans sa nouvelle famille. Du pur bonheur pour nous. Nous remercions Françoise d’avoir pris notre petit cœur sous son aile et leur souhaitons à tous les deux une longue vie remplie d’amour.

Ce petit témoignage témoigne du bonheur qu’à sa maitresse pour notre petit protégé.

L'association Canin Sans Famille m'a permis d'accueillir mon Pepito, un petit trésor plein de vie et d'amour, mon petit rayon de soleil.

Un très très grand merci à l'association pour son dévouement, son sérieux et sa très grande gentillesse. Une association que je recommanderai sans problèmes.

BRAVO pour tout ce que vous faites pour tous ces petits loulous en détresse !

Françoise.



vendredi 18 octobre 2024

Témoignage Kenzo et Monoï


Il y a trois ans quelle chance j’ai adopté Kenzo grâce à l’Association Canin sans Famille.

Il a été sauvé, recueilli, soigné par les Bonnes Fées de Canin sans Famille qui ensuite me
l’ont confié.

Quand j’ai rencontré Kenzo pour la première fois chez Karine j’étais un peu stressée
Comment allait-il réagir en me voyant ?
Il s’est approché pour me dire bonjour, je l’ai caressé, je lui ai parlé, on a fait connaissance et tout s’est bien passé.

Depuis il est à mes côtés et nous sommes très heureux ensemble, c’est un adorable chien, facile à vivre et très câlin.
Il est toujours partant pour de grandes balades.
C’est aussi un ronfleur de compétition ! les murs tremblent. Encore merci aux Bonnes Fées Karine Laurence et Sylvie.
Depuis novembre dernier, Monoï nous a rejoints, une petite caniche aussi frisée qu'un mouton. Après une vie difficile en Espagne sauvée par l'Association, elle a été soignée et dorlotée comme une princesse. C'est une petite chienne adorable, qui dès que je bouge me suit partout discrètement sans bruit. Il a fallu l'apprivoiser doucement car elle était craintive et me fixait longuement de ses yeux noirs. Elle n'était jamais sortie en promenade, petit à petit elle a appris à se promener en suivant Kenzo le fonceur qui lui ne s'arrête jamais et maintenant nous partons pour de longues balades à trois quel plaisir. Kenzo et Monoï deux toutous complétement différents qui s'entendent à merveille et me comblent de bonheur. Merci à Laure et Florine, sa famille d’accueil.




dimanche 6 octobre 2024

Témoignage sur Popi


Nous allons donc commencer avec Popi

Confiée par une association amie, la jolie Popi (petite caniche naine) revient de loin... Elle ne pesait que 1,2kg lorsque nous l’avons récupérée et ne marchait que sur trois pattes.

Nous étions très réservés en ce qui concerne son état de santé.

Après avoir repris du poids (2,2kg), une radio a été faite. Cette dernière montrait qu'elle souffrait de la maladie de Legg Perthes. Il s'agit d'une nécrose de la tête fémorale (hanche). Une opération a été faite par la suite (amputation de la tête fémorale droite).

Les adoptantes étaient prévenues que Popi devrait faire de longues semaines de rééducation pour pallier à une grosse atrophie musculaire de sa patte et ainsi reconsolider son articulation. Chose qu’elles ont faite. Nous ne cachons JAMAIS RIEN à nos adoptants car ce que nous voulons c’est que notre petit compagnon finisse sa vie heureuse avec les soins nécessaires à son bien-être.

Apres quatre heures de route Popi a posé ses pattounes dans sa nouvelle famille.

Aujourd’hui mademoiselle est devenue une princesse elle est adorée, chouchoutée et nous en sommes très heureux. Le petit témoignage de ses mamans prouve bien qu’elle est aimée.

Coucou, c'est Popi !

Je suis arrivée dans ma nouvelle famille le 4 décembre 2023.

Toute petite, toute fragile, j'ai vite su charmer mes deux mamans et "mes deux frères à 4 pattes".

Mes mères avaient tout prévu pour mon arrivée : un panier douillet, des doudous, ainsi qu'une baignoire et un plan incliné pour mes séances de rééducation.

Elles sont aux petits soins avec moi, je me suis adaptée tout de suite à ma nouvelle vie.

Merci à tous les bénévoles des associations qui m'ont permis d'être si heureuse aujourd'hui.

Maintenant, je laisse mes 2 mamans s'exprimer...

Merci à Canin sans famille pour son investissement à trouver la famille la plus appropriée pour chaque petite boule de poils.

Nous avons apprécié le sérieux de l'association car une personne est venue voir les lieux et conditions de vie que nous allions offrir à Popi.

A l'issue de cette visite, plus rien ne s'opposait à ce que Popi intègre notre famille.

Nous tenons à remercier sa famille d'accueil (Sandrine L, sa maman de cœur) qui a été un maillon important dans sa convalescence.

Bien cordialement

Jocelyne et Patricia